Modalités

Séance d’information

Suivez une courte séance d’information

Pour bénéficier d’ICI AMI·E·X MONS Friendly, des séances d’information gratuites et obligatoires vous seront proposées les 31/01 – 06,09 ou 23/02/2023 dans la salle de réunion MDA située au stade Tondreau, afin de vous permettre de mieux comprendre les enjeux de ce label, tout en vous engageant à respecter quotidiennement une charte LGBTQIA+.

Horaires :
  • Lundi 22/05/2023 (14h)
  • Mardi 20/06/2023 (18h30)
  • Lundi 26/06/2023 (14h)
Inscription

Obtenir le label
ICI·AMI·E·X MONS friendly

Afin de vous inscrire à ces séances de sensibilisation, veuillez compléter le formulaire.

Si vous souhaitez prendre part au projet ou obtenir de plus amples renseignements, n’hésitez pas à nous contacter par mail à ici-ami-e-x@mac-mons.be

Faire preuve de bienveillance

Vous assurez un maximum de non-discrimination et de respect.

S’engager positivement

Vous participez à rendre l’espace public plus sécurisant.

S’inscrire via le formulaire

Des séances d’information dispensées par nos partenaires associatifs

Crible

Crible asbl travaille principalement autour de la notion de genre et des stéréotypes de genre.

Tels Quels

Tels Quels asbl a pour but la défense et la protection des droits et libertés des personnes LGBTQIA+.

Genres Pluriels

Genres Pluriels est une association œuvrant pour les droits des transgenres/genres fluides.

Charte

Toute personne possédant le label ICI AMI·E·X s’engage à respecter cette charte

La campagne « ICI AMI·E·X MONS Friendly » a pour objectif de créer un répertoire de lieux bienveillants et non-jugeants pour le public LGBTQIA+(1) en région montoise.

Les clauses de la charte sont les suivantes :

  • Je ne traiterai pas une personne différemment en fonction de son orientation sexuelle(2) et/ou de son identité(3) / expression de genre (4) .

  • De manière générale, je respecterai les principes de non discriminations tels que définis dans la loi du 10 mai 2007. J’éviterai ainsi les propos et les blagues sexistes, racistes, homophobes, transphobes, grossophobes…

  • Je respecterai toute personne en tant qu’individu, je ne réduirai pas quelqu’un à son orientation sexuelle et/ou à son identité/expression de genre.

  • J’accepterai les signes d’affection que pourraient se manifester deux personnes l’une envers l’autre et ce quelle que soit l’orientation sexuelle et/ou l’identité/expression de genre.

  • J’éviterai l’utilisation de termes genrés quand je m’adresse aux personnes, privilégiant des termes neutres ou une écriture inclusive(5) , auquel cas je demanderai les pronoms(6) de la personne concernée.

  • En fonction de la demande de la personne, j’utiliserai le prénom usuel(7) qui m’est communiqué, tant à l’oral que sur les documents (carte de membre – fidélité – autres).

  • Je m’informerai sur ces thématiques afin de ne pas tenir de propos ou commettre d’actes pouvant être jugés homophobes(8) et/ou transphobes(9).

  • Je veillerai à ce que l’attitude générale de l’équipe et des client.e.s au sein de l’établissement soit non discriminatoire.

  • J’utiliserai un maximum de communication orale et écrite non genrée.

  • Je proposerai un maximum d’espaces non genrés (toilettes, cabines d’essayage…).

  • Je ferai preuve de respect et de non jugement envers les client.e.s.

  • Je m’engage à respecter l’intimité des client.e.s.

Nous remercions la MAC de Verviers d’avoir partagé avec nous le contenu de leur projet « My Friendly Place »

Bonnes pratiques allié·es

Quelques conseils pour être le plus friendly possible

Le personnel d’accueil et les employé·es s’engagent à :

  • Utiliser une communication orale et écrite non genrée(1) au sein de l’établissement, ou du moins avoir recours à un langage neutre.
    Exemple : “Les personnes sont invitées à passer à la caisse”, “Nous vous invitons à passer à la caisse”, “Chère clientèle” (plutôt que client et cliente).

  • Au maximum, utiliser des sigles non genrés pour les espaces communs : toilettes, cabines d’essayage, espaces de parentalité, dans le but de dégenrer les espaces et ne pas heurter les personnes non binaires/transgenre.
    Exemple : Ne pas représenter de pictogramme avec des signes distinctifs stéréotypés masculins ou féminins, éviter le rose et le bleu…

  • Respecter les client·es, faire preuve d’empathie et ne pas avoir de regards déplacés.

  • Ne pas juger ou genrer(2) les client·es à partir de leur physique/expression de genre.(3)
    Exemple : Ne pas utiliser de “Monsieur / Madame” lorsque l’on s’adresse aux client·es, mais désigner des signes distinctifs neutres ne relevant pas de l’aspect strictement physique comme « La personne avec l’écharpe violette”.
    Pour l’horeca, utiliser l’appellation “la table numéro 3” et non « la dame/le monsieur de la table numéro 3 ».
    Pour les magasins de vêtements/lingerie, utiliser par exemple « La cabine du milieu » plutôt que de désigner le genre de la personne qui essaye des vêtements.

  • Utiliser le pronom et le prénom usuel(4) que le·a client·e aura choisis, sans les remettre en question.

  • Demander les pronoms(5) des client·es lorsque cela sera nécessaire, ou du moins avoir recours oralement à un langage épicène.
    Exemple : La personne souhaite avoir un t-shirt de couleur rose.

  • Ne pas demander aux client·es de renseigner leur genre sur une éventuelle carte de fidélité, ou demander à accéder à leur carte d’identité pour remplir quelconque document.

  • Faire en sorte que les questions posées aux client·es concernent uniquement le sujet de la vente ou l’objet de la demande de le·a client·e. Les questions devront donc être constructives, pertinentes et non pas indiscrètes.
    Exemple: Ne posez pas de questions discriminatoires au niveau du genre, de la race ou encore du poids.

  • Faire en sorte que l’attitude générale de l’équipe et des client·es au sein de l’établissement soit non discriminatoire(7).

  • Respecter l’intimité des client·es.
    Exemple : Ne pas entrer dans les cabines ou poser des questions indiscrètes sur le corps des client·es.

  • Dans la mesure du possible, proposer des prix identiques à tout le monde, et non pas en fonction du genre. Cependant, si possible, avoir recours à une carte prix réduits pour les personnes LGBTQIA+(8) précaires(9) qui se définissent comme tel.
    Exemple: Utiliser un système de verres suspendus au bar, où les personnes plus aisées financièrement peuvent payer un verre en plus, qui pourra être servi à une personne précarisée plus tard.
    Pour les coiffeur·euses, utiliser des prix en fonction de la durée de la coiffure, et non en fonction du genre de la clientèle.

Écriture inclusive

L’écriture inclusive, c’est quoi ?

Le langage ou l’écriture inclusive désigne tous les outils de démasculinisation de la langue, donc tous les outils qui visent à nous extraire du langage exclusif induit par l’utilisation du masculin comme valeur par défaut. Il existe des outils de neutralisation :

  • L’adressage direct : “Dans la recherche, vous devez montrer une certaine rigueur.”
  • La substitution par le groupe : “Les équipes de recherche se doivent d’être rigoureuses.”
  • Les formes épicènes : “Les personnes investies dans la recherche se doivent d’être rigoureuses.”

Historique :
La langue française a subi plusieurs vagues de masculinisation, dont une importante au XVIIe siècle : des mots comme autrice, professeuse, philosophesse, mairesse… sont alors littéralement gommés des premières versions du dictionnaire de l’Académie française, et certaines règles grammaticales, pourtant très intuitives et courantes, comme l’accord de proximité (on accorde l’adjectif, le déterminant ou le participe passé à l’élément le plus proche), sont proscrites par certains grammairiens, désireux de donner au genre plus « noble » une position dominante. Le français n’est d’ailleurs pas la seule langue qui a vécu des vagues de masculinisation : l’anglais a vécu quelque chose de semblable avec son pronom he (il) devenu soudain générique à la fin du XIXe siècle. Ces vagues de masculinisation ont profondément influencé notre manière de voir le monde.

En résumé, l’écriture inclusive c’est :

  • La féminisation des noms de fonction : un auteur ou une autrice, un agent ou une agente.
  • Le changement des expressions courantes pour une version plus neutre comme « droits humains » ou « droit de l’Humain » à la place de « droits de l’Homme ».
  • La création de pronoms qui mixent les genres féminin et masculin. exemple : “toustes”, contraction de tous et de toutes ou “iel” contraction de il et elle.
  • Le rajout de caractères pour être plus inclusif avec au choix le point, le point médian, le tiret ou l’apostrophe : lecteur·rice, lecteur.ice, lecteur-ice, lecteur’ice. Il est important d’utiliser toujours le même caractère dans un même texte afin de ne pas déranger la lecture.
  • La double flexion : les camionneuses et les camionneurs, elles et ils partent en vacances, les femmes et les hommes se réunissent…
  • L’épicène, c’est-à-dire employer des tournures qui ne demandent pas de genre : être membre du groupe, l’équipe en place…

Questions récurrentes :

Est-ce que cela rend la lecture moins fluide ?
La double flexion gêne la lecture pendant les 5 premières minutes ensuite, tout rentre dans l’ordre, le cerveau s’habitue.

Est-ce adapté aux personnes dyslexiques ?

Bien sûr ! Il arrive que les signes typographiques posent des problèmes aux personnes dyslexiques (même s’il existe peu d’études scientifiques sur ce sujet). Mais c’est aussi le cas des apostrophes, des accents, des doubles lettres et surtout de l’opacité de la prononciation en français (oiseau, monsieur, oignon…) et des règles orthographiques et grammaticales complexes. Logopèdes (Belgique) et orthophonistes (France) constatent que les personnes dyslexiques n’étaient pas dérangées dans leur lecture avec la fluidité du point médian.

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